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Le texte

Je n’ai pas Oublié, Voisine de La Ville

Je n’ai pas oublié, voisine de la ville,
Notre blanche maison, petite mais tranquille,
Sa Pomone de plâtre et sa vieille Vénus
Dans un bosquet chétif cachant leurs membres nus ;
— Et le soleil, le soir, ruisselant et superbe,
Qui, derrière la vitre où se brisait sa gerbe,

Semblait, grand œil ouvert dans le ciel curieux,
Contempler nos dîners longs et silencieux,
Et versait largement ses beaux reflets de cierge
Sur la nappe frugale et les rideaux de serge.

Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal

Les illustrations

Le pdf

Le pdf du poème Je n’ai pas Oublié, Voisine de La Ville de Charles Baudelaire est disponible dans le recueil Les Fleurs du Mal :